D'ici 2022, la Deutsche Bank supprimera 18 000 emplois, ce qui représente 20% des effectifs de la première banque d'Allemagne. L'établissement bancaire comptait plus de 100 000 salariés il y a quatre ans : au terme du plan social annoncé par Christian Sewing, le patron du groupe, ils ne seront plus que 74 000 employés. Un véritable purgatoire pour l'entreprise, qui a besoin de rétablir des comptes en grande difficulté ces dernières années. Le plan de restructuration, qui représente 7,4 milliards d'euros, va permettre d'engager la « transformation » de la Deutsche Bank, comme l'a expliqué le dirigeant.
Dans le détail, les suppressions d'emplois concerneront en particulier la banque d'investissement, tandis que les activités de trading d'actions à Londres et à New York vont tout simplement cesser. L'infrastructure de la Deutsche Bank, c'est à dire les ressources humaines, l'audit ainsi que la direction financière, sera également fortement impactée. Ce plan social va coûter beaucoup d'argent au groupe : 2,8 milliards d'euros rien qu'au deuxième trimestre. Les comptes de l'établissement ne vont donc pas s'arranger comme par miracle dans l'immédiat.
L'entreprise annonce également la création d'une « bad bank » regroupant 74 milliards d'euros d'actifs toxiques. La Deutsche Bank opère ici un changement drastique dans sa stratégie : elle se recentre sur l'Europe et sur l'Allemagne, dans ses activités historiques que sont la banque de dépôt et le financement des entreprises. Cette potion amère devrait permettre à l'établissement de générer 6 milliards d'économies chaque année après 2022.
Dans le détail, les suppressions d'emplois concerneront en particulier la banque d'investissement, tandis que les activités de trading d'actions à Londres et à New York vont tout simplement cesser. L'infrastructure de la Deutsche Bank, c'est à dire les ressources humaines, l'audit ainsi que la direction financière, sera également fortement impactée. Ce plan social va coûter beaucoup d'argent au groupe : 2,8 milliards d'euros rien qu'au deuxième trimestre. Les comptes de l'établissement ne vont donc pas s'arranger comme par miracle dans l'immédiat.
L'entreprise annonce également la création d'une « bad bank » regroupant 74 milliards d'euros d'actifs toxiques. La Deutsche Bank opère ici un changement drastique dans sa stratégie : elle se recentre sur l'Europe et sur l'Allemagne, dans ses activités historiques que sont la banque de dépôt et le financement des entreprises. Cette potion amère devrait permettre à l'établissement de générer 6 milliards d'économies chaque année après 2022.